Le comité régional relaie article sur le canal dans :Bulletin de liaison de l’UIT (9 Juin 2018)
Les 8 partenaires publics pour financer ce projet que sont l’Europe, la région Hauts de France, la région Ile de France et les départements de l’Oise, la Somme, du Nord et du Pas de Calais ont constitué une société de projet (La SCSNE, la Société du Canal Seine Nord Europe).
Ce montage juridique permet à ces différents acteurs publics de siéger dans une même instance, et de passer directement leurs marchés publics d’études et de travaux. La présidence du conseil de surveillance de cette société, auparavant détenue par un préfet, est depuis octobre 2017assurée par M. Xavier Bertrand, également président de la région Hauts de France et ancien ministre du travail.
Les coûts estimatifs pour la construction du canal (107km), des 6 écluses, du bassin réservoir, des 61 ouvrages routiers et ferroviaires, de plusieurs plateformes multimodales et du grand pont canal au-dessus de la Somme sont annoncés pour 3 milliards et 262 millions d’euros (aux conditions économiques 2018).
La SCSNE a découpé ce chantier en 6 lots de travaux et vient de lancer ses premiers appels d’offres pour commencer à creuser dans un an… si tout se passe bien. A la lecture de ces marchés, leur durée en particulier s’étale sur 144 mois, 12 années. Cette donnée est importante pour envisager sur le long terme le suivi de la Démarche Grand Chantier : Emplois, formation, insertion, accueil des salariés. L’expérience de nos camarades de Cherbourg sur un autre grand Chantier, l’EPR de Flamanville 3, nous a appris que -dans cette démarche valorisante pour l’emploi- il y a aussi des dérives patronales (travailleurs détachés en grand nombre, agence d’intérim exotique, etc.). La vigilance s’impose donc.
le planning prévisionnel (actualisé en mars2018-Source SCSNE).