« Jaunes, Rouges, Verts : Faire converger nos gilets ! » Samedi 26 janvier à 14 heures place de l’Hôtel de Ville d’Amiens

Le comité régional CGT Picardie relaie: rassemblement unitaire  

 

à l’appel des organisations suivantes :

Picardie Debout, PCF 80, Ensemble ! 80, FI Amiens, PG 80, Solidaires, Sud, CGT 80, UNEF, LDH 80, Alternative Libertaire, NPA 80, FSU 80.

 

Depuis maintenant 10 semaines, un profond mouvement de contestation cherche à s’opposer dans la rue à la politique du gouvernement.

Bien au-delà d’une simple contestation de la hausse des taxes sur le carburant, le mouvement des Gilets Jaunes se fait désormais l’écho d’une revendication massivement partagée contre d’un côté les cadeaux qui se démultiplient pour le patronat et les plus riches, avec la suppression de l’ISF, et de l’autre le gel des salaires, les retraites et les allocations de misère, ainsi que la revendication d’un élargissement des droits politiques des citoyens.

Face à cette exigence d’Égalité exprimée massivement dans la rue, le gouvernement, accroché à la défense de ses intérêts de classe s’est enfermé dans la répression physique et judiciaire des manifestants. Les techniques hyper-violentes du maintien de l’ordre appliquée depuis des années dans les quartiers populaires et qui ont déjà fait de nombreux morts sont aujourd’hui déployées à grande échelle pour intimider et réprimer celles et ceux qui manifestent.

Depuis le début du mouvement, un décompte militant fait état de 6475 manifestants interpellés, 5339 gardes à vue, 153 mandats de dépôt, de centaines de blessés, dont 14 personnes éborgnées par des tirs de LBD 40 et de 1 décès suite à un tir de grenade.

Il y a eu à ce jour 200 signalements pour des violences policières et 78 enquêtes ouvertes par l’IGPN, alors même qu’aucun policier n’a été – pour le moment – suspendu.

Nul ne peut croire que cette répression policière n’est pas le fait du gouvernement Macron, qui par la matraque, voudrait arrêter la mobilisation en cours. C’est Macron qui permet le déchainement de la violence policière, c’est Macron qui est responsable des violences en refusant de répondre aux revendications.

 

En plus des violences physiques en forte augmentation de la part des forces de l’ordre, nous avons vu fleurir tout un arsenal juridique et une série d’arrêtés préfectoraux entravant ou interdisant tout bonnement la tenue de rassemblements et de manifestations sur l’ensemble du territoire. Le département de la Somme n’est pas exempt de cette politique répressive avec des arrêtés concernant les manifestations depuis 3 week-ends consécutifs, et notamment une interdiction de manifester du vendredi 28 décembre au soir jusqu’au mercredi 2 janvier.

 

Les organisations signataires réaffirment que le droit de manifester est un droit fondamental et s’engagent à s’opposer à la politique répressive du gouvernement sur tous les fronts.

Elles appellent donc à se rassembler

 

le Samedi 26 janvier

à 14 heuresplace de l’Hôtel de ville d’Amiens

pour exiger l’amnistie de toutes les personnes poursuivies, condamnées et/ou emprisonnées pour avoir exercé leur droit de manifester, ainsi que l’arrêt des violences policières sur l’ensemble du territoire.

 

 

 

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