5 décembre, nous étions plus de 1,5 million à descendre dans la rue lors d’une mobilisation historique contre la réforme des retraites.

Dans plus de 250 cortèges répartis sur tout le territoire, nous avons défendu notre système de retraites, considéré comme le meilleur au monde.

Nous avons rappelé au président de la République et au gouvernement qui si nous sommes opposés à cette réforme des retraites, ce n’est pas parce que nous avons mal compris, comme ils tentent de l’expliquer avec mépris, mais c’est bien parce que nous les avons justement bien compris.

Nous ne les laisserons pas nous imposer l’austérité et la précarité pour tous à vie.

Suite à la réunion de l’intersyndicale de ce vendredi 6 décembre, nous appelons, ensemble, à la reconduction de la grève et à une nouvelle journée de mobilisation ce mardi 10 décembre.

Ce 5 décembre, nous avons fait la démonstration que nous étions capable de nous mobiliser pour exprimer ensemble notre mécontentement. Il nous reste maintenant à nous convaincre que nous pouvons élever le rapport de force en notre faveur pour obtenir le retrait de cette réforme.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, preuve s’il en était besoin que les raisons de la colère sont bien plus profondes et diverses, le référendum pour obtenir un référendum sur la privatisation d’ADP vient de dépasser le MILLION.

Rappelons à Emmanuel Macron ce qu’il annonçait lors des conclusions du « grand débat national ». Il affirmait vouloir baisser le nombre de signataires dans le cadre d’un référendum populaire à 1 million : « chiche ! »

 

 

 

Les lieux et horaires picards sur notre page facebook:

https://www.facebook.com/crcgtpicardie/

 

À la CGT, nos propositions sont claires : pas besoin de réforme pour améliorer les pensions.

Il suffit d’augmenter de façon significative les salaires et le point d’indice dès le mois de décembre.

Augmenter les salaires et les traitements influe directement sur le niveau des retraites et assure des recettes supplémentaires pour la Sécurité sociale – et donc le système de retraites – par le biais des cotisations sociales.

Pas besoin de réforme pour réduire les années de référence de calcul des pensions aux dix meilleures années dans le privé ou aux six derniers mois dans le public pour réduire les inégalités et minimiser l’impact des « accidents » de carrière.

Pas besoin de réforme pour élargir le droit aux départs anticipés pour les métiers pénibles plutôt que de stigmatiser celles et ceux qui en bénéficient.

revoir la politique d’exonération de cotisations patronales. Celles-ci sont inefficaces pour l’emploi et amputent le régime de retraite de recettes supplémentaires. Les cotisations sociales doivent servir au plus grand nombre, pas aux actionnaires.

Nous appelons à la grève le 5 décembre et à une mobilisation massive qui impose l’abandon du projet Delevoye-Macron et l’ouverture de négociations sur la base de nos propositions.