Les femmes et la retraite
Selon l’index de l’égalité professionnelle (derniers chiffres septembre 2019) 32% des entreprises entre 250 et 1000 salariés n’avaient pas encore publié leur index à la date butoir. Il y a une majorité de rappels à la loi et les sanctions ne sont pas dissuasives (1% de la masse salariale) ni effectives immédiatement. Elles peuvent être longuement différées dans le temps jusqu’à 3 ans et plus dans certains cas.
L’inspection du travail n’a pas les moyens et le temps de contrôler les détails des déclarations de toutes ces entreprises, il est facile de faire gonfler sa note.
L’index accepte même un seuil de « pertinence des écarts de rémunération » autrement dit, il tolère un pourcentage de discrimination acceptable.
Le barème retenu est très progressif et les 5 critères du barème se compensent. Il sera donc possible d’avoir une bonne note (plus de 75/100) et de ne pas être sanctionné tout en ayant un écart de rémunération de 20%.
C’est le cas de la caisse d’épargne ile de France, elle a obtenu ne notre de 94/100, alors qu’en réalité, on observe des écarts de rémunération de 20% en moyenne entre les femmes et les hommes. La CEIDF a déjà été condamnée pour discrimination femmes hommes et une action de groupe est en cours à ce sujet.