Communiqué de Presse USR Agroalimentaire forestière CGT Picardie du 12 /11/2020

Pour l’emploi, les salaires, de bonnes conditions travail…..

.Au Mesnil St Martin (60), du fait d’une nouvelle parodie de L-214…, l’emploi est en balance puisque l’exigence de ses auteurs aux méthodes avérées de groupuscules d’extrême droite est la fermeture pure et simple de l’exploitation. Depuis plusieurs années, l’association L-214 et d’autres servent la « soupe » au système capitaliste. Les dirigeants de ces groupuscules sont parfaitement intégrés, nous les soupçonnons même de faire le sale boulot d’autres capitalistes engagés dans la prolifération de produits de substitution qui ne contribuent en rien à la santé publique.

Partout dans le pays, ils sévissent via des bidouillages vidéo pour influencer « les âmes sensibles » ils se livrent à une véritable croisade contre les salariés des abattoirs, des élevages… mettant dans le même sac ceux qui dirigent et imposent des normes de travail insupportables et ceux qui les subissent chaque jour dans un labeur éreintant.

Stigmatiser ainsi des ouvriers est inacceptable pour la CGT qui lutte chaque jour pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs dans les élevages.

Pourquoi les L-214 ne s’attaquent-ils pas clairement aux causes profondes de la situation vécue dans les filières des métiers concernés. Pourquoi ne dénoncent-ils pas la recherche de profits immédiats et de rentabilité financière à outrance qui sacrifient les conditions de vie et de travail des salariés?

C’est le système capitaliste qui est incompatible avec le bien être des salariés et des conditions de dignité au travail, y compris, la situation faite aux animaux. Le respect des travailleurs payés à coups de lance-pierre et aliénés par des cadences de travail insupportables, n’est pas, pour le moins, le point fort des groupuscules extrémistes.

Ils se contrefichent de la manière dont sont traités les travailleurs dans la filière,Leur but est ailleurs.Si leurs gesticulations avaient pour sens des bases saines, c’est au patronat qu’ils s’en prendraient en exigeant des moyens permettant le bien-être animal. Ce n’est pas le cas, pour eux c’est fermeture de l’exploitation point, peu importe que des salariés se retrouvent «sur la paille» cela démontre leurs intentions nauséabondes.

La manière la plus efficace de bien-traiter les animaux est d’améliorer les conditions de vie et de travail des salariés. C’est imposer au Patronat et au gouvernement de prendre leurs responsabilités, notamment en répondant aux revendications légitimes des salariés et en intensifiant les contrôles publics dans les élevages.

Notre fédération continuera de porter les revendications sociales et économiques pour des avancées sociales et progressistes intégrant le bien-être animal.

Pour la FNAF CGT: Maryse Treton

Voir le rapport du CESE sur la question des conditions d’élevage avec la participation d’une camarade CGT