Sophie Binet est élue secrétaire générale.
« On sort avec une organisation très rassemblée, commente-t-elle. Les votes ont atteint des taux entre 90 et 100 %. Et ce n’est pas faute de débats, puisque plus de 500 amendements ont été proposés. »
Les jeunes diplômés étaient présents en nombre au congrès. La direction va être rajeunie. Des secrétaires généraux d’organisations, fédérations et unions départementales, sont venus dire « nous avons besoin de l’Ugict ».
Première urgence : fédérer tous les Ingénieurs, Cadres, Techniciens et Agents de maîtrise (ICTAM) syndiqués à la CGT.
En effet, quand l’un d’entre eux adhère, c’est son syndicat qui doit s’affilier à l’Ugict. « Pour trouver les moyens d’exercer autrement, les ICTAM doivent pouvoir échanger sur le contenu de leur travail avec des personnes qui ont le même niveau de responsabilités » explique Sophie Binet.
Face au développement du télétravail, le collectif des jeunes diplômés de l’Ugict a ainsi réalisé un guide « Manager en temps de crise » qui recense toutes les stratégies développées par les uns et les autres.
Cette structuration est nécessaire pour retrouver la première place en termes de représentativité syndicale.
L’Ugict est un outil de lutte contre le développement d’un syndicalisme catégoriel.
Dans les professions où l’Ugict est bien implantée, la CGT réalise d’excellents scores dans tous les collèges.
Dans les mois à venir, l’Ugict va s’attacher à gagner l’encadrement du télétravail, un problème concret et immédiat des ICTAM.
L’Ugict a aussi décidé d’enclencher une campagne de sensibilisation large sur la réforme des retraites, qui risque de revenir rapidement après l’élection présidentielle.
Plus généralement, il s’agit pour l’Ugict de « créer un front de classe de l’ensemble du salariat permettant d’affronter le capital ».