Qui sont les salarié·es des TPE ?
Pour la CGT, l’objectif est de gagner la participation la plus importante possible à ce scrutin pour enfin mettre en lumière les salarié·es des petites entreprises dont on ne parle jamais. Indispensables au fonctionnement de l’économie et au lien social, les 5 millions de salarié·es des TPE sont pourtant absent·es de tous les radars. Ils et elles sont très attaché·es au sens de leur travail et à l’exercice de leurs missions, mais ont beaucoup moins de droits et garanties collectives que les salarié·es des plus grandes entreprises.
Les métiers dans les TPE sont très divers :
- gardiens et concierges d’immeuble (voir la fiche métier)
- coiffeurs et coiffeuses (voir la fiche métier)
- mécaniciens (voir la fiche métier)
- électriciens (voir la fiche métier)
- boulangers (voir la fiche métier)
- éducateurs sportifs (voir la fiche métier)
- infirmières (voir la fiche métier)
- fleuristes (voir la fiche métier)
- vente en restauration rapide (voir la fiche métier)
- ambulances (voir la fiche métier)
- serveur (voir la fiche métier)
- chauffeurs-livreurs (voir la fiche métier)
➡️ Accéder ici à l’intégralité des fiches métiers
Quelques chiffres permettent de mieux mesurer le poids de chaque secteur professionnel des 5 millions de salarié·es des TPE :
- 288 000 salarié·es travaillent dans l’industrie ;
- 471 000 salarié·es travaillent dans la construction ;
- 2 550 000 salarié·es travaillent pour le secteur tertiaire, dont le commerce qui domine ;
- 950 000 salarié·es de l’aide à domicile (particulier employeur, assistant·e maternelle) ;
- 310 000 salarié·es sont sans convention collective ;
- 750 000 salarié·es des TPE sont des cadres (15 %).
Parmi ces salarié·es, la CGT souhaite s’adresser plus particulièrement aux 8,1 % de jeunes en contrats d’apprentissage et aux travailleuses et travailleurs saisonnier·es, dont 1,8 millions sont des salarié.es des TPE.