Les 8 de Goodyear,quelle justice de classe !

Verdict dans le procès en appel

Condamnation de 7 d’entre eux . 12 mois avec sursis et 5 ans de mise à l’épreuve pour 4 d’entre eux
Syndicalistes, pas voyous !

Pour eux, pour tous les militants, continuons à nous battre tous ensemble!

Goodyear, l’acharnement continue

La mobilisation des Goodyear visait en premier lieu à défendre l’emploi dans une région sinistrée industriellement. Le tribunal d’Amiens vient de rendre son verdict dans le procès en appel.

Une relaxe totale pour l’un des huit ex-salariés et des peines de prisons avec sursis jusqu’à 12 mois pour les sept autres, avec une mise à l’épreuve de cinq ans et l’inscription au casier judiciaire.

C’est totalement inacceptable que la justice s’acharne, alors même qu’il n’existe plus aucun plaignant, la direction de l’entreprise et les cadres ayant retiré leurs plaintes.

Comment donc, justifier cette décision, si ce n’est de vouloir éteindre toute forme de contestation des salariés face à des décisions d’entreprise iniques et injustes.

C’est une nouvelle atteinte contre la démocratie sociale et le droit dans notre pays.

Le combat pour la relaxe doit continuer, être syndiqué, défendre l’emploi, ne doit pas être un délit.

La CGT restera mobilisée contre toute atteinte aux libertés syndicales.

Montreuil, le 11 janvier 2017

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Atteintes à la démocratie dans la Somme

 

Pour l’UD CGT Somme
Christophe Saguez
Secrétaire général

 

Cher(e) camarade,

L’acharnement se poursuit avec haine. La volonté du gouvernement et du patronat à faire taire les syndicalistes, qui sont par nature porteur de justice, devient maladive.

Relaxer un camarade de Goodyear et condamner les sept autres pour avoir défendu son emploi ainsi que son outil de travail est une atteinte à la dignité humaine.

Face au mépris d’une minorité fortunée et blanchie malgré ses multiples délits, nous devons rester droit sur ce que nous exigeons depuis le début car la raison est de notre côté.

La relaxe de tous les Goodyear et l’arrêt des procédures à l’encontre des militants en raison de leurs activités ne peuvent-être que la seule issue.

Profitons des échéances électorales à venir pour inciter très fortement les candidats déclarés ou potentiels à prendre position en faveur d’une loi d’amnistie.

Car une démocratie renouvelée et approfondie demande une protection accrue des militants et des droits permettant, à chacune et chacun, de pouvoir intervenir sur toutes les questions qui le concerne, dans et hors du lieu de travail, sans craindre de pouvoir s’attirer les foudres des tenants d’un système archaïque.

Avoir les moyens de réorienter les richesses vers l’augmentation des salaires, la création d’emploi stable et durable, des conditions de travail épanouissantes, la préservation de la santé, des services publics de proximité, etc., doit devenir un sujet de débat et d’action essentiel dans les semaines et mois à venir.

Pour cela, la CGT agira sans cesse pour ce qui est considéré par les salariés, les retraités et les privés d’emploi comme un progrès de société.

Les remises en cause d’acquis ne changeront rien à notre aspiration à construire un autre monde.

Les nouvelles équipes municipales de Péronne et d »Amiens devraient se méfier de leur propre aveuglement et se ressourcer vers ceux qui ont cherché à encourager la participation citoyenne.

Après celle de Péronne, il y a quelques mois, la nouvelle majorité du conseil municipal d’Amiens, a décidé, le 3 novembre 2016, de rendre payant la location de salles pour les associations, les syndicats et partis politiques.

Alors que ces organisations sont reconnues, avec justesse, comme des piliers de la citoyenneté, la Mairie d’Amiens a décidé d’entraver leur fonctionnement et activité en ponctionnant leur maigre ressource.

Pouvoir régulièrement se réunir dans des salles adaptées pour débattre, échanger et décider d’initiatives leurs sont indispensable.

C’est la raison pour laquelle la CGT de la Somme dénonce ce recul de société et exige, de la Mairie d’Amiens, comme celle de Péronne, le rétablissement, dans les plus brefs délais, de la gratuité des salles afin de garantir la liberté de réunion.

 

 

 

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