Contre la répression syndicale au Plessis Belleville, le 15/03 tous ensemble !

Le 15 mars à partir de 7h00 venez soutenir devant CNH Plessis Belleville (avenue des Meuniers) les 10 salariés menacés de licenciement parce qu’ils osent revendiquer !
7 sont des représentants du personnel dont le DS CGT et secrétaire du CSE. Ils ont participé à la dernière grève et son mis à pied conservatoire et convoqué en entretien préalable de licenciement, les raisons ne sont pas connues mais nous savons qu’ils sont considérés comme les meneurs.
CGT CNHindustrial : Youssef Ouali UL CGT de la région de Crépy : Laurent Sanchis
La CGT appelle à un rassemblement le 15 mars à 7h du matin devant l’entreprise CNHi du Plessis-Belleville, en soutien aux salariés menacés après avoir participé à une grève.
La direction de CNHindustrial fait la chasse aux élus et aux syndiqués.
Depuis 1 an et demi environ une nouvelle équipe CGT a repris le syndicat CNHi au Plessis-Belleville suite au départ et démission de leurs mandats de 4 élus dont 2 DS contre de grosses sommes d’argent. La direction ne s’en cache même plus en présentant cette décapitation du CSE comme un investissement pour l’entreprise. Les élus actuels interviennent en CSE pour dénoncer la dégradation des conditions de travail et un climat social devenu anxiogène.
Lors d’un CSE en décembre 2020, après le départ de ces 4 élus dans des conditions écœurantes, la nouvelle équipe CGT avait prévenu des tensions et de l’exaspération des salariés, mais la direction a ignoré cette alerte continuant encore plus à revenir sur les acquis et en accentuant la dégradation des conditions de travail ce qui a conduit à une grève de 15 jours en mars 2021.
A la suite de ce mouvement de mars 2021, l’entreprise a exercé des représailles sur un certain nombre de grévistes. Notre syndicat a alerté à plusieurs reprises l’inspection du travail à ce sujet.
Cette grève avait plusieurs motifs dont salaires et une prime Covid mais surtout l’égalité professionnelle femme /homme mais aussi homme/homme et femme/femme, le respect de la dignité des salariés y compris des cadres et l’arrêt des pressions managériales devenues la politique normale de notre entreprise.
Lors de chaque CSE, plusieurs élus de diverses organisations syndicales ont demandé les raisons du nombre élevé de licenciements depuis leur arrivée, la Direction n’a pas répondu.
Le climat social a continué à se détériorer, des salariés ont exprimé par écrit leur mal- être voire l’idée de se suicider, c’est ce qui conduit le CSE à demander une expertise sur les Risque Psychosociaux. Le rapport a été communiqué en CSE extraordinaire le 10 février 2022. Le rapport dresse beaucoup de préconisation.
La Direction a quitté le CSE avant la fin de la restitution, sans émettre une seule fois une quelconque prise en compte ou la moindre décision pour faire changer les choses. La réaction des salariés de toutes les catégories est que le directeur et la RH doivent quitter l’entreprise s’ils ne veulent rien entendre des alertes ni des préconisations de l’expertise extérieure. Les salariés ont donc décidé de partir en grève le 24 février 2022, en demandant l’ouverture de négociation. Le 25 février la Direction les reçoit mais ne change pas son discours. C »est l’assignation en justice du DS CGT qui leur fera reprendre le travail le 28, afin que l’assignation soit retirée.
Le 7 mars,10 salariés dont une majorité d’élus au CSE ont reçu des convocations pour le mardi 15 mars pour un entretien préalable de licenciement avec une mise à pied conservatoire pour toutes et tous.
Depuis ils reçoivent des lettres recommandées et/ou des plis par huissiers qui modifient l’heure voire le jour de la convocation, cela démontre le mépris de la part de la direction.
La CGT appelle à un rassemblement le 15 mars à 7h du matin devant l’entreprise CNHi du Plessis-Belleville, en soutien aux salariés menacés après avoir participé à une grève.
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