Les exemples historiques le montrent bien : les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent sont toujours les travailleurs.
Alors que ce 8 mai nous célébrons le 77e anniversaire de la victoire des Alliés qui met fin à la seconde guerre mondiale, l’Ukraine se bat contre l’invasion russe depuis plus de deux mois : plusieurs villes bombardées, des morts innombrables, des populations déplacées par millions, et un pays détruit par la folie de la guerre.
Dans un pays à feu et à sang, préoccupé par la défense de sa population et de ses frontières, l’économie s’écroule et le pays s’enfonce dans la misère.
Pour la CGT, le maintien durable de la paix est un impératif non négociable.
Paix et progrès social sont indissociables. Au-delà de l’absence de guerre, la paix c’est aussi des rapports humains fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun.
Le droit à la paix, à la sécurité́ et à la liberté́ de circulation de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des États et des institutions internationales.
La lutte contre le capitalisme mondialisé participe du droit à la paix.
L’accès aux ressources naturelles, la souveraineté basée sur les besoins sociaux, l’égalité sont des éléments constitutifs de la recherche et du maintien de celle-ci.
À tous les niveaux de cette lutte l’intervention syndicale, nourrie d’un dialogue national et international entre toutes les organisations syndicales, est indispensable.
La CGT réitère son opposition aux armes de destruction massive, au commerce des armes et des munitions, qui participe à la déstabilisation de régions entières, au surarmement et à l’insécurité́.
Elle rappelle l’importance du droit international, trop souvent bafoué.
L’ONU joue un rôle essentiel dans la prévention des conflits, et la CGT demande à la France de porter le projet d’une réforme du Conseil de sécurité, sans droit de veto, et élargi à l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine.
Opposée à la logique des alliances militaires, elle demande à la France de se retirer de l’Otan, bras armé du capitalisme occidental, et de s’investir dans des coopérations internationales et des politiques de développement économique et social au service des populations.